L’ambassadeur de la République de Cuba au Congo, M. José Antonio Garcia Gonzalez, a annoncé, le 30 juillet à Brazzaville, le retour dans les tout prochains jours de 431 médecins congolais formés dans son pays, en vue d’intégrer et de renforcer le système de santé congolais.
Il a fait cette annonce à l’issue de son entretien avec le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, M. Denis Christel Sassou-N’Guesso. Cette équipe de médecins et techniciens constitue la deuxième vague des étudiants ayant fini leur formation à Cuba, a-t-il dit. Selon le diplomate cubain, ce retour va s’effectuer avec l’appui des ministères en charge de l’Enseignement supérieur et de la Santé.
Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont échangé sur les perspectives de spécialisation des étudiants congolais en fin de cycle à Cuba. «Ils vont venir en tant que médecins généralistes, mais le Congo a aussi besoin de spécialistes. Nous parcourons donc les possibilités de spécialisation de ces étudiants, afin de partager mutuellement nos connaissances en lien avec la santé, notamment les maladies tropicales qui sont déjà endémiques ici au Congo», a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Brazzaville et La Havane explorent de nouvelles pistes de collaboration pour renforcer leur coopération. Outre le secteur médical, Cuba souhaite également apporter son expertise dans le domaine de l’agriculture, afin de prêter main forte au processus de diversification de l’économie congolaise.
L’ambassadeur cubain a aussi évoqué d’autres perspectives de coopération basées sur les liens historiques, culturels, politiques, commerciaux et professionnels.
Vieille de 57 ans, la coopération entre Brazzaville et la Havane est surtout axée sur la santé, la formation de médecins congolais à Cuba et l’accueil de nombreux médecins cubains dans les établissements hospitaliers et centres sanitaires congolais.
En effet, le gouvernement congolais envoie depuis 2013 plusieurs centaines d’étudiants en formation en médecine à Cuba. Les finalistes de la première vague, revenus au Congo en juillet 2020, sont actuellement en stage d’imprégnation dans différentes structures hospitalières dans les villes et banlieues du pays, a-t-on rappelé.
